Un rêve d’enfant s’est réalisé : traverser les 5’000 km qui séparent Québec de Vancouver, en train.
Compressez les frontières du Canada et vous obtiendrez une Suisse: paysages montagneux époustouflants, structures politiques fédérales, plurilinguisme, engagement humanitaire, fiabilité et précision dans le travail.
Alors en tant que suisse, autant se satisfaire des Alpes ? Nein, bien sûr! Par contre, si j’ose un parallèle avec la psychologie, mieux nous nous connaissons, mieux nous serons à même de comprendre les autres. Après avoir été scotché devant le glacier d’Aletsch, skié au pied du Cervin, visité le parc national dans les Grisons et parcouru quelques unes des 400 randonnées nationales/régionales que compte la Suisse, vous profiterez avec plénitude d’un séjour au Canada.
Ce lointain cousin possède des ressources naturelles inestimables, de part l’étendue de ses forêts, sa faune, ses glaciers de l’Arctique, son espace maritime. Un des attraits majeurs du pays pour le routard réside d’ailleurs dans le densité de sa population, 60 fois plus basse qu’en Suisse. Un voyage au Canada permet de combiner un contact intact avec une nature époustouflante avec le tumulte de mégapoles comme Montréal, Toronto ou Vancouver.
Si je me décidais pour une expérience de vie à l’étranger, une ville comme Vancouver serait dans mon top 3.
Itinéraire : Vancouver – Victoria – Tofino – Yoho National Park – Chute de Takakkaw – O’hara Lake – Lake Moraine/Louise – Columbia Icefield – Mt Edith Cavel – Jasper – Toronto – Niagara Falls – Montréal – Québec City
Anecdotes de voyage :
- Suivre les pas de l’ours brun sur une plage déserte de l’île de Vancouver, à marée basse, quand ce dernier va capturer le poisson
- Apprendre d’un couple indien rencontré dans le train que vous ressemblez à un « superhéro » (i.e. un acteur de Bollywood nommé Varun Dhawan)
- Devenir accroc aux scones myrtilles/chocolat blanc du Willow Street Café à Chemainus, alors que vous n’aimez pas les patisseries